La négociation est un art qui fonctionne. Que ce soit pour conclure un contrat ou convaincre un client, il est impératif de connaître les techniques de base de négociation afin de ne pas être déstabilisé au premier argument de votre interlocuteur et d’empêcher la discussion de se transformer en une conversation de marchands de tapis dont vous sortirez épuisé et sans signature !
1.Négocier, il se prépare.
Comment ? En fixant des objectifs clairs, réalistes et précis. Pas besoin de disperser sur des thèmes généraux avec de grandes expressions prêtes à l’emploi. Une bonne négociation exige donc une préparation minutieuse du terrain et des points qui pourraient être opposés à vous. Il est essentiel de savoir que ces points d’achoppement existent et de ne pas s’engager dans la politique de l’autruche et donc de préparer une réponse appropriée afin qu’ils ne soient plus considérés comme un problème ou un obstacle à la négociation.
2. Sachez à qui vous parlez, qui est devant vous.
Renseignez-vous sur la (les) personne (s) concerné, sur l’entreprise, son activité, comment il est perçu, la relation que la personne a avec ses employés, leurs habitudes, etc. Ne jamais le rencontrer avec ses mains dans ses poches. Avoir une vision aussi claire que possible de sa personnalité, de ses intérêts, mais aussi de ses limites et contraintes.
3. Structurer votre argument.
. Il doit être structuré et hiérarchique. De sa clarté dépend souvent de la signature d’un accord. En étant précis sur vos objectifs et en ayant une connaissance approfondie de votre sujet, vous convaincrez votre interlocuteur que sa marge de négociation est très faible.
4. Fournir des solutions alternatives.
Si votre proposition n’attire pas l’attention de votre interlocuteur, il est bon d’avoir sous le coude, des solutions alternatives qui peuvent être appréciées, mais vous devez toujours lui faire admettre qu’ils sont finalement moins intéressants pour les deux parties. Évitez de lui donner l’impression qu’il fait une erreur. La culpabilité n’est jamais un bon choix.
5. Savoir faire des concessions.
En fait, cela revient à avoir une marge de manœuvre. Cette technique commerciale répandue consiste, en réalité, de très haut dans vos objectifs pour arriver au point que vous vous êtes fixé, et cela, donnant l’impression que vous avez fait des concessions.
6. Soyez attentif.
Surtout, n’essayez pas de convaincre votre interlocuteur. Nous avons tous nos propres sensibilités, croyances, peurs et valeurs, et personne n’est obligé de les partager. Dans une négociation, il est donc important de savoir que l’interlocuteur ne sera pas a priori d’accord avec vous. Cependant, il faudra prendre le temps de l’écouter, sans l’interrompre, d’accepter ses arguments et de respecter ses positions. Sans essayer de le convaincre des mérites ou de la valeur de vos objectifs. Ce n’est qu’en ajustant vos positions à lui que vous arriverez à un accord avec lui. Le but est de s’entendre sur un point précis et de ne pas la convaincre qu’il est faux et que vous êtes droite.
7. Soyez prêt à négocier.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la négociation, même si elle est bien menée, vise à mieux servir les intérêts des deux parties. Il y a donc différents curseurs à ajuster constamment. Si vous faites une concession, pointez habilement à votre interlocuteur afin qu’il puisse lui aussi en faire un. Le rapport doit être équilibré. Une négociation, c’est donner des donateurs.
8. Ignorer les ultimatums.
Certains interlocuteurs N’hésitez pas à vous placer au pied du mur, ne le considérez pas. Beaucoup aiment se sentir et se placer dans une position de force. Qu’ils croient qu’ils le sont et ne commettent pas la même erreur qu’eux.
9. Demandez à votre interlocuteur s’il est satisfait.
« Est-ce que cet accord vous convient ? » C’est la question que vous pouvez poser à votre interlocuteur à la fin de la négociation en le touchant. Vous saurez immédiatement s’il est sincère ou non dans sa réponse.
10. Soyez prêt à abandonner si le conditions ne sont pas une source de profits.
Si toutes les conditions ne sont pas remplies et que vous ne vous trouvez pas dans la proposition faite par votre interlocuteur, soyez prêt à cesser de négocier. Il n’est pas nécessaire de forcer les choses à sortir du péché de l’orgueil. Cependant, vous pouvez laisser la porte ouverte pour une nouvelle interview.
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